La plus ancienne imprimerie de São Tomé qui date de 1890, privatisée et devenue Coopérative ouvrière sous le nom de COARG en 1992, toujours installée derrière la prison, survit dans d’extrêmes difficultés.
Par manque de moyens, elle ne peut entretenir ni renouveler son matériel et peine également à assurer les salaires de ses collaborateurs. L'imprimerie emploie actuellement une vingtaine de personnes.
Avant que les diverses coopérations socialistes ne lui fassent des dons en matériel (à partir de 1980), la totalité du travail s'effectuait à la main. Seul offset possible : tirage en noir et blanc.
Les premières machines ont été offertes par la Coopération Allemande (RDA) il y a 30 ans. 3 autres machines ont été fournies par l'URSS il y a 25 ans, mais elles n'ont guère fonctionné que 2 ans.
Aujourd’hui, presque toutes les machines sont hors d'usage et irréparables. Les machines restant fonctionnent à l'électricité et en raison des fréquentes coupures, le personnel de la COARG est très souvent amené à travailler à la main.
Dans le passé, cette entreprise assurait l’ensemble de l’impression sur l’île, y compris tous les documents officiels et l’édition du « Diario da Republica », le journal officiel.